Il y a quelques années de cela, en me baladant dans la campagne berrichonne, j’étais tombé amoureux d’un chêne à la fière ramure.

J’avais pris pour habitude d’aller le voir à chacun de mes passages dans cette région.
Par tout temps, il était superbe, seul et calme au milieu de son champs.
Je testais toujours mes nouveaux boitiers ou objectifs sur lui. Il me le rendait bien par sa belle photogénie.

Ce week-end, à nouveau de passage dans la région natale de ma chère et tendre, il me tardait de le retrouver, paré de ses couleurs d’automne.
Voilà ce que j’ai découvert…

C’est probablement idiot mais ça m’a réellement touché.
Sa qualité naturelle était probablement aussi son plus grand défaut aux yeux de l’agriculteur-propriétaire : seul au milieu du champs, il perturbait la belle ligne droite tracée par le tracteur…

Voilà, il reste seulement ces quelques images et, pour moi, une sorte de petite mélancolie.